Fourcherolles
Au sud-ouest du bourg, autour d'un centre historique ancien, fait de corps de ferme et de bâtiments ruraux réhabilités s'est développé un tissu urbain de maisons individuelles contemporaines ainsi qu'un lotissement.
Le hameau de Fourcherolles est la zone la plus densément construite et la plus peuplée de la commune de Dampierre-en-Yvelines après le centre-bourg.
On y recense en 2022 environ 40% de la population de la commune de Dampierre-en-Yvelines.
Comme au centre-bourg on y distingue clairement un centre historique dense d’habitat ancien, fait de corps de fermes disposés autour de cours rurales, à partir duquel s’est développée, de façon concentrique, une forme d’urbanisation plus diffuse dans les années 1960-70 puis sous forme de lotissement dans les années 1980, et enfin à travers la multiplication des maisons individuelles depuis les années 2000.
Une différence notable toutefois, avec le centre bourg : il n’y a ni commerce ni services dans ce hameau, ce qui ne fut pas toujours le cas… comme on le voit dans le carrousel d’images ci-dessous.
Cours rurales : hier, aujourd'hui
Maison de villégiature
Maison typique des pavillons de villégiature bourgeois, à tendance régionaliste (balcon de bois et bow-window de style anglo-normand) tels que le début du vingtième siècle en a vu fleurir en Ile-de-France.
Dans les années 1925-35 le champion cycliste Henri Pélissier (vainqueur du Tour de France 10920) a vécu dans cette maison, dont on peut observer qu’elle a été très peu transformée depuis.
Le choix de résidence du célèbre champion est à rapprocher de l’extrême popularité de Dampierre et de ses alentours, dès cette époque, au sein du milieu cycliste.
A même moment, dans les années trente, d’autres gloires cyclistes habitaient également Dampierre tel Charles Lacquehay.
Aujourd’hui des milliers de cyclistes continuent à parcourir les routes dampierroises, à commencer par la rue de Versailles, amorce de la célèbre côte des 17 tournants.
Borne-fontaine à roue
Cette pompe à roue au cœur du quartier de Fourcherolles rappelle que l’adduction d’eau réalisée en 1931 dans la commune s’est accompagnée de la pose de cinq à six bornes fontaines.
Celle-ci est aujourd’hui à sec mais elle témoigne de cet épisode de l’histoire encore récente du village.
