L’agriculture

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La famille Le Métayer, installée au Mousseau depuis quatre générations, cultive aujourd’hui des céréales et des légumineuses comme la plupart des exploitations agricoles de la région

Les bâtiment de la ferme remontent au XVIII^ème siècle

Les granges intérieures n’étant plus adaptées aux engins agricoles motorisés contemporains, de nouveaux espaces de hangars ont été édifiés à l’extérieur de l’enceinte

TYPE D’AGRICULTURE :
L’agriculture pratiquée sur les terres de la plaine de Valence, comme sur l’ensemble du plateau, est une agriculture de clairières conquises par “essartage” (défrichage par brûlis) sur la forêt depuis l’époque médiévale et multipliées au cours des siècle suivants jusqu’à la fin du XIXème siècle, comme en témoigne la toponymie locale (Les Essarts, les Brûlins, La Villeneuve, etc.)

Les sols sont composés d’argile à meulière (imperméable) et de sables divers (Sables de Fontainebleau et “sables” de Lozère) surmontés de limon.
Ce type de sous-sol offre une terre propice à la culture de nombreux végétaux ne craignant pas l’excès d’eau.
Des aménagements de drainage (par tuyaux enterrés) et un amendement régulier (apports calcaires contre l’acidité du sol) ont permis d’y développer traditionnellement la culture de céréales, légumineuses, oléagineux, protéagineux, cultures fourragères, pommiers à cidre et betteraves, de façon à faire assurer l’alimentation d’une population en accroissement et l’amélioration de ses habitudes alimentaires.

UN PEU D’HISTOIRE :
La seigneurie de Valence est entrée en 1767 dans le patrimoine des Ducs de Luynes qui l’ont dès lors confiée à bail au fil des ans à une succession de fermiers.
La famille Porthault est installée à Valence depuis 1924.
Le premier du nom, Marcel, devient fermier du duc de Luynes en 1924, son fils Michel acquiert la propriété en 1971 et c’est aujourd’hui Luc, le fils de ce dernier, qui à partir de 1975 cultive la terre du plateau de Valence.

Outre la culture de la terre, les fermiers de Valence ont de tous temps pratiqué le maraîchage d’autoconsommation et l’élevage, comme dans toutes les fermes traditionnelles d’autrefois.

Un inventaire de 1924 fournit les détails suivants :

• 9 chevaux
• 16 vaches et génisses
• 50 brebis
• 54 agneaux et agnelles
• 3 chèvres
• 2 verrats
• 3 truies
• 4 porcelets
• 1 taureau
• 300 poules, poulets, oies et dindes

Seul l’élevage des porcs et des vaches laitières s’est poursuivi jusqu’au début des années 1960, celui des bœufs à l’embouche a perduré jusqu’en 1973.

AUJOURD’HUI :
En 2023 Luc Porthault est toujours en activité.
La ferme s’étend sur une surface de 164 hectares, dont 137 ha d’un seul tenant sur le territoire de Dampierre et 27 ha sur celui des Essarts-le-Roi.

Les cultures aujourd’hui pratiquées par Luc Porthault sont :

• Le blé d’hiver (à destination de la consommation humaine)
• L’orge d’hiver (destiné pour moitié aux brasseries et pour moitié à la mouture pour les animaux)
• Le pois protéagineux (destiné à l’industrie alimentaire humaine et pour les animaux en tant qu’apport protéiné)
• Le lin oléagineux (destiné à la fabrication de savons à l’huile de lin, fabrication d’un producteur de Corbreuse en Essonne)

Ce domaine de pêche est situé entre le centre bourg et le hameau de Maincourt, le long de la rue de la vallée menant à Maincourt.

Il est ouvert tous les jours, sauf le mercredi et le jeudi, de 8 à 20 heures.
[Fermé du 1er novembre au 1er week-end de mars]

L’étang n°1, ouvert à toutes pêches, est empoissonné en gardons, perches, tanches, carpes, carassins et brochets. Adapté aux sorties entre amis ou aux familles.
L’étang n°2 dit « étang carpe », est principalement empoissonné en carpes (miroir/ communes/ amours blancs), silures et esturgeons. Adapté aux carpistes.

Les coordonnées :
1 Chemin des Roches
78720 Dampierre en Yvelines
Tél fixe : 01.30.52.55.26
Tél mobile : 06.78.02.05.14
Courriel : ina.dewinter@etangsdesroches.com