Parc Naturel Régional de la Haute Vallée de Chevreuse

Parc Naturel Régional (PNR)

Dampierre-en-Yvelines fait partie du parc naturel régional de Haute Vallée de Chevreuse, ce qui garantit un environnement protégé mais engendre aussi des obligations pour ses habitants

Habiter un Parc naturel : avantages et devoirs

Un cadre de vie protégé...

Le territoire d’un PNR repose sur un mode de développement fondé sur la mise en valeur et la protection de patrimoines naturels et culturels.
Vivre au cœur d’un parc naturel régional est donc la garantie d’un environnement de qualité.
Cela signifie que le développement urbain y est soigneusement maîtrisé, que les espaces naturels y sont particulièrement protégés, que la flore, la faune, les paysages, mais aussi les bâtis anciens font l’objet de protection spécifique.

Le parc a également pour vocation de soutenir et développer l’économie locale par des actions telles que :

  • Moderniser le commerce de proximité et l’activité de centre-bourg
  • Soutenir l’artisanat et promouvoir les savoir-faire locaux
  • Mettre en valeur la nature et les patrimoines pour favoriser les loisirs et le tourisme
  • Préserver le foncier et favoriser la diversification d’agriculteurs en vente directe

Bref, habiter dans un parc naturel régional c’est profiter de chemins de randonnée balisés et soigneusement entretenus, observer de nombreux témoignages du passé dans l’environnement architectural immédiat, jouir de la beauté de paysages préservés et respirer le bon air de la campagne, vivre dans des villages à taille humaine et se fournir aisément en produits locaux de toutes sortes.

... au prix d'efforts partagés

Tous ces avantages indéniables sont le résultat d’engagements des communes auprès du PNR afin que tous, collectivités locales et habitants, mais aussi entreprises et agriculteurs, veillent tous ensemble à la réussite de ce projet collectif de protection du patrimoine environnemental et culturel.

La CHARTE du Parc s’impose par exemple aux communes en matière d’aménagement du territoire, et en particulier dans l’élaboration de leur plan d’urbanisme.

Elle prévoit également que les communes développent autant que possible les liaisons douces, les transports alternatifs, réduisent la pollution lumineuse, veillent à une bonne gestion des eaux pluviales et du risque inondation, et mettent un terme à l’étalement urbain et à la consommation d’espaces naturels et agricoles.

PLU

PLAQUETTE PNR Ma commune est dans le Parc

  • Octobre 2020
  • Français
  • pdf
  • 12 Mo
Transcription textuelle

Ce livret illustré présente de façon attractive les avantages, implications et devoirs pour les communes faisant partie du Parc Naturel Régional de Haute Vallée de Chevreuse. Il détaille les outils et formations mis à disposition des collectivités pour agir en faveur d'une constante amélioration du cadre de vie et du développement de l'économie locale.

PLU

7.3.4 PNR_guide couleur

  • 31 Mars 2023
  • Français
  • pdf
  • 14 Mo
Transcription textuelle

Liste et palettes des couleurs autorisées par le Parc naturel de Haute vallée de Chevreuse pour les constructions : enduits, façades, couvertures, clôtures, volets, etc. Avec commentaires et explications. Tel qu'approuvés par le Conseil municipal du 31 mars 2023

Le PNRHVC, 1er Parc Naturel Régional en Ile-de-France

Situé à une vingtaine de kilomètres de la capitale et en bordure de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines, le Parc Naturel Régional de Haute Vallée de Chevreuse a été crée en 1985 à l’initiative des élus en réaction à l’expansion urbaine dans un esprit de préservation des espaces naturels et de la ruralité. Ce parc naturel était le vingtième créé en France, le premier en Ile-de-France.

L’idée était cependant en germe bien auparavant car elle est contemporaine de projets de construction non concertés dans les villages : Le projet dit des “chalandonnettes” (du nom du ministre du logement de l’époque Albin Chalandon) dans les années 1970 qui prévoyait la construction d’un lotissement de deux mille cinq cents logements sur le territoire des communes de Senlisse, Les Essarts-le-Roi et Dampierre-en-Yvelines puis un autre lotissement de mille deux cents autres logements dans le secteur de Roche Couloir à Chevreuse et enfin encore deux mille cinq cents autres dans le bois de Méridon. La mobilisation des élus a permis d’éviter que ces projets spéculatifs n’aboutissent.

Une petite dizaine d’années avant encore, les projets urbanistiques de Paul Delouvrier – le “père” des villes nouvelles dont l’ambition était de développer l’Ile-de-France pour y accueillir pas moins de quinze millions d’habitants – avaient engendré l’inquiétude des habitants de la vallée de Chevreuse.
En 1964 le haut fonctionnaire habitant de Saint-Forget, Philippe Saint-Marc créait le Comité de sauvegarde de la Vallée de Chevreuse, avec pour objectif la lutte contre l’urbanisation de cet espace rural. Ses efforts, conjugués à ceux des élus locaux, du conseil général des Yvelines et du conseil régional d’Ile-de-France, aboutirent peu à peu à la création du PNRHVC.

Signe de l’implication du maire de l’époque, monsieur Claude Dumond : pour son premier siège officiel, le Parc élut domicile à Dampierre-en-Yvelines.

Un périmètre en évolution constante

Si à l’origine du PNRHVC seules douze communes de vallée de Chevreuse s’étaient liguées pour obtenir sa création, le parc a bien grandi depuis : son territoire est devenu interdépartemental et s’étend en 2022 sur cinquante-trois communes (43 sur les Yvelines et 10 sur l’Essonne).

Il représente actuellement 114 025 habitants et couvre 64 616 hectares.

(Cliquez sur l’image pour agrandir la carte)